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Vous aimez vendre des produits à domicile/en ligne et vous avez l’âme d’un commercial? Alors cet article est fait pour vous. Voici tout ce que vous devez savoir pour devenir Vendeur à Domicile Indépendant (VDI) sans prise de tête.
Parce qu’être vendeur à domicile ne s’improvise pas, je vais vous partager quelques clés qui vous aideront à mieux comprendre le statut de VDI. Assez mal connu du grand public, il reste pourtant un statut indépendant très souple et flexible. Au cours de cet article, nous reviendrons sur les différentes manières de devenir VDI. Statut mandataire, acheteur-revendeur ou courtier…lequel choisir? Trois statuts différents que nous expliquerons.
Qu’en est-il du profil pour devenir VDI? Peut-on être étudiant et VDI? Chômage et activité VDI sont-ils compatibles?
Nombreux sont les avantages (fiscaux, financiers ou flexibilité) liées au statut, nous les aborderons point par point.
Pas de « mauvais » ou « bon » vendeur à domicile indépendant: tout le monde peut devenir VDI et nous le verrons.
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SABRINA COMBIER Coach | Digitale Nomade | Entrepreneure | webmarketeuse
Créé en 1993, le statut fiscal de Vendeur Indépendant à domicile (VDI) permet de vendre des produits ou des services pour le compte d’une entreprise à domicile, en tant qu’indépendant chez les particuliers, ou en ligne. Il n’est ni un micro-entrepreneur ni un salarié. Deux choses sur lesquelles nous reviendrons au cours de cet article. Son statut est particulier et lui permet une assez grande autonomie tout en gardant une assez grande sécurité, de par le contrat qui le lie à l’entreprise. Si le VDI peut vendre ses produits à domicile, il ne lui est cependant pas possible de se présenter sur les foires, marchés ou magasins.
Pour vous lancer dans une activité de VDI, quelques points sont à connaître, et en particulier les différents statuts. Il en existe 3. Abordons-les sans plus tarder:
Ici, le « mandataire » (donc le VDI) passe une commande des produits auprès de l’entreprise pour laquelle il travaille (le « mandant ») et laisse l’entreprise se chargera de la livraison auprès des clients. Une pratique plutôt répandue et plutôt avantageuse pour le vendeur qui n’aura pas à acheter de produits ni gérer de stocks. Pas de risque non plus pour l’entreprise qui reste maîtresse de ses stocks. Question rémunération, tout est reversé sous forme de commissions sur le chiffre d’affaire.
Ici, la formule est différente : le vendeur achète les produits pour les revendre au prix qu’il souhaite. Il garde à sa charge la livraison, la gestion et le stockage des produits. Un type de contrat beaucoup plus risqué pour le vendeur qui ne réalise son chiffre d’affaire que sur la marge réalisée entre l’achat et la revente.
Beaucoup plus rare puisque similaire au contrat de mandataire, le courtier est en charge de la vente directe des produits et sert d’intermédiaire entre l’entreprise et le client. Rien ne change niveau rémunération, il est également payé en commissions.
Trois statuts qui sont différents et auxquels vous devrez prêter attention lors de la signature de votre contrat.
Vous pourrez définir avec l’entreprise celui qui vous conviendra le mieux en fonction de ce qu’elle vous proposera.
Tout le monde, ou presque !
Pas besoin de diplôme ni d’expérience : un réel atout. Deux seules choses sont requises : être majeur et posséder un casier judiciaire vierge. Compatible avec les études, ou avec une toute autre activité principale ou secondaire, le statut VDI offre une assez grande liberté à ceux qui en bénéficient.
Très souvent salariés, les vendeurs indépendants à domicile créent leur activité pour générer un complément de revenu. La procédure, très simple, offre la possibilité aux jeunes comme aux plus âgés d’entreprendre à moindre coût, avec une plus grande facilité et de gérer ses horaires comme on le souhaite. Demandeurs d’emplois, retraités, étudiants et salariés en CDD/CDI (selon la profession) peuvent devenir VDI.
Pas de « bon » ou de « mauvais » profil pour le devenir. Des formations sont généralement incluses dès votre entrée dans la société qui vous convient. Il vous faudra cependant beaucoup de courage, de travail et de persévérance.
Vous devez tout de même savoir plusieurs choses : certaines fonctions ou métiers ne sont pas compatibles avec ce statut, les voici :
Fonctionnaire
Officier public et ministériel (notaire, huissier) Avocat
Commissaire aux comptes et expert-comptable Architecte
Géomètre experts
Administrateurs et mandataires judiciaires Commissaire priseur
Si vous faites partie de cette catégorie, vous ne pourrez donc pas exercer dans la majorité des cas. Je vous invite donc à vous pencher vers un autre statut comme l’auto-entreprenariat.
Jusqu’à maintenant, rien n’empêche de cumuler le statut de vendeur indépendant et de chômeur.
Les allocations chômages continueront d’être versées sous conditions, mais ne seront pour autant pas augmentées. Plusieurs cas de figures s’imposent dès lors :
Dans le cas de l’exercice d’une activité de VDI réduite ou occasionnelle, certaines aides comme l ’Aide au retour à l’emploi (ARE) peuvent être réduites. Toutefois, elles continuent d’être versées, à condition que le cumul de l’allocation et du statut VDI ne dépasse pas le salaire de référence mensuel (moyenne des salaires bruts du travailleur, primes et bonus inclus sur les 12 derniers mois). activité. C’est parfois même une réelle opportunité pour générer un revenu sans qualifications requises.
Le cas reste cependant plus complexe lorsque le chômeur touche l’Allocation d e solidarité spécifique (ASS). Dans cet exemple précis, en cas de poursuite d’activité VDI, l’allocation est interrompue trois mois plus tard.
Quoi qu’il en soit, rien n’interdit un chômeur d’exercer cette activité. C’est parfois même une réelle opportunité pour générer un revenu sans qualifications requises.
Si le statut VDI et auto-entrepreneur sont souvent confondus et associés, ils diffèrent cependant sur plusieurs points. Un vendeur Indépendant à domicile n’est ni un salarié ni un auto-entrepreneur mais se situe entre les deux. Le statut de VDI vous permettra de générer un chiffre d’affaire en tant qu’indépendant à moindre risque car affilié à une entreprise.
Si vous aimez la liberté mais que vous tenez à votre sécurité, ce statut pourra sans doute vous convenir. C’est là un point principal qui distingue cette activité de l’auto-entrepreneur. Le VDI est relié par un contrat, tout comme un salarié, ce qui lui confère des droits supplémentaires. Parmi eux, nous trouverons la protection sociale.
Contrairement aux autres indépendants, le VDI n’est pas soumis au Régime social des Indépendants (RSI) mais au régime de la sécurité sociale de l’entreprise à laquelle il est rattaché. C’est donc sur le revenu brut du VDI que s’effectue le versement des cotisations sociales par l’entreprise en question. Un réel avantage dont ne peut bénéficier l’auto-entrepreneur qui gère seul son entreprise, sa communication et..sa protection sociale. Côté vendeur indépendant, tout est simplifié : aucune lourdeur administrative, pas ou peu d’investissement, pas de capital à déposer.
Qu’en est-il cependant de la fiscalité? Sur le plan fiscal et surtout juridique, le VDI est un travailleur indépendant. Il ne pourra jamais prétendre au statut d’auto-entrepreneur. Son statut lui permet cependant de s’exonérer de la cotisation foncière des entreprises (CFE) lorsque ses revenus sont inférieurs à €). Il n’aura pas non plus l’obligation de payer la TVA si ses revenus n’excèdent pas 81 500 € pour des ventes de biens sur une année civile ou 32 600 € pour des ventes de prestations de services. Enfin, il pourra bénéficier d’un abattement de 50 à 70% sur son chiffre d’affaire annuelle lors de sa déclaration aux impôts.
Souvenez-vous, il n’y a pas de « mauvais » ou « bons » vendeurs à domicile. Le statut de VDI vous paraîtra sans doute à la lecture de cet article le bon compromis pour générer du revenu en parallèle de votre activité principale.
Que vous soyez attiré par les cosmétiques, les gourmandises ou les produits minceurs..l’essentiel est de lier son activité de VDI avec sa passion. Vous aimeriez vendre des produits bons et sains pour le corps? Signez un contrat chez Nutrimetics. La lingerie est votre péché mignon? Renseignez-vous auprès de Charlott lingerie ou encore Allande Lingerie. Aujourd’hui, le marché de la vente directe rapporte plus de 4 milliards de dollars et est en pleine expansion. Vous ne peinerez pas à trouver la bonne entreprise qui vous correspond.
La seule clé pour réussir dans le VDI est la régularité, l’auto-discipline, la persévérance, le courage et le mindset fort qui vous feront avancer. La réussite se mérite, vous devez aller la chercher, tout comme dans n’importe quel business.
A lire aussi : F aut-il être patient pour réussir en MLM?
Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à laisser un petit commentaire, à partager sur vos réseaux sociaux afin de renseigner le plus de personne sur le statut de VDI.
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